On aperçoit, au bout d'un passage herbeux que longe la voie ferrée et à l'entrée duquel sont installés plusieurs SDF, le fameux stade de La Boca, la « Bombonera », que je vais aller prendre en photo pour Loïc. Le coin n'est pas des plus engageants...
Les SDF se sont fait – ou on leur a fait – un petit coin décoré de toute sorte de choses.
Stade de La Boca, la « Bombonera »
Sur les murs du passage...
Retour vers Caminito... où l'on voit de drôles de choses...
Il faut beaucoup de patience pour arriver à prendre les chevaux sans personne devant, pendu à leur cou, voire dessus!
Difficile aussi de bien cadrer – du moins pour moi – avec un compact!
Il est maintenant 13 heures. On monte dans un des nombreux taxis qui attendent et on rentre à La Querencia.
Dans l'après-midi un tour à Palermo Viejo, en prenant le métro comme d'habitude à la belle station Independencia, à cinq minutes à pied de chez Yann.
Et dans les rues, c'est la même chose...
Lundi 17 novembre (suite)
La Boca, de l'autre côté de la voie ferrée...
Entre les rails c'est déjà l'heure de la sieste. Tiens, c'est vrai, on n'a pas vu de chien depuis ce matin...
Jacaranda de l'avenida 9 de Julio
Yann commande un remis pour 13 h 30. Au revoir, bises, on reviendra, c'est sûr, et nous voilà partis.
L'autoroute, bloquée juste avant, est à ce moment-là totalement dégagée, quelle chance! Et le chauffeur, payé à la course, fonce à tombeau ouvert vers l'aéroport. Il peut faire des écarts, il n'y a personne ni devant ni derrière. On craint toujours le barrage de dernière minute mais non, on est déjà arrivés! On n'aura jamais été aussi vite à l'aéroport qui, lui, est également désert.
Le vol de nuit Air France n'est qu'aux trois quarts plein: ce sont tous les gens qui ont eu l'imprudence de prendre le même jour un vol intérieur et un vol international, chose que nous ne faisons jamais en Argentine, et qui se retrouvent bloqués ici et là.
Cette fois-ci le vol sera sans histoire et nous atterrirons dans le froid et la grisaille, mercredi 18 novembre...
Mardi 20
Normalement, c'est le jour du départ. Oui, mais... c'est aussi jour de grève, rien ne circule, rien ne vole (enfin, paraît-il), les voies de circulation sont bloquées, notamment l'autoroute qui mène à Ezeiza. On compte bien partir, pourtant, et pour cela mettre toutes les chances de notre côté en commençant par quitter Buenos Aires en début d'après-midi pour profiter, si possible, de pauses dans les barrages.
En attendant, un tour à San Telmo qu'on commencera à connaître par cœur et au marché couvert pour faire le plein de fruits secs dans notre échoppe préférée.
Dehors, l'atmosphère est d'un calme absolu!! L'avenida 9 de Julio, considérée comme la plus large du monde avec 140 m de large – deux fois 7 voies au centre plus les contre-allées –, d'habitude le lieu d'une circulation d'enfer, est absolument déserte! Incroyable!...
Buenos Aires - Valparaiso
Des Chutes d'Iguazu au cœur des Andes, de la côte chilienne à l'Atacama