De San Antonio de los Cobres à Salta
Museo de Arqueología de Alta Montaña (MAAM)
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Le retour est aussi beau que l'aller, même si la lumière du matin est différente. A midi nous arrivons à l'hosteria de las Nubes où tous les quatre nous avons laissé nos voitures. Un au revoir chaleureux à Lorenzo qui nous dit de revenir, et nos routes se séparent. Dominique et Denis partent sur Salinas Grandes, nous, nous poursuivons directement sur Salta.
En bordure d'une minuscule oasis, nous découvrons une superbe fleur...
... mais timide! Si l'on veut voir son cœur, magnifique, il faut lui lever le menton...
Caiophora chuquitensis [Loasaceae]
Tabac glauque (Nicotiana glauca [Solanaceae])
Et tout d’un coup, nous voici plongés en pleine circulation.
Calle Caseros, la rue de l'Antiguo Convento
Il n'y a qu'une vingtaine de kilomètres de piste au début, puis du bitume, et encore vingt à trente kilomètres de piste. Tout est très beau, on en parle peu mais je trouve cette route quasiment aussi spectaculaire dans un autre genre que la quebrada de las Flechas. Je vais laisser parler les photos...
17 heures, Antiguo Convento, notre hôtel préféré, pour la quatrième fois. Les jeunes de l'accueil, Carlos en tête, sont toujours aussi gentils et prêts à nous aider. Cette fois-ci, la chambre 14, bien que très belle, est trop sombre, elle donne sur une espèce de courette microscopique et nous demandons à changer.
Nous voilà maintenant sur la petite piscine entourée de verdure, comme à l'aller, avec deux grandes baies vitrées. Parfait.
 
Dîner à Dona Casa, encore une fois, pour déguster leurs humitas (à l'aller il n'y en avait pas, le jeune maïs n'était pas arrivé), tamales et empanadas, mais cette fois nous sommes déçus, ils ont dû changer de chef et c'est très nettement moins bon...
 
 
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Vendredi 16
 
Ce matin, après le petit déjeuner, nous décidons d’aller visiter le très beau MAAM (Museo de Arqueología de Alta Montaña – http://www.maam.gob.ar/), sur la place 9 de Julio, consacré aux  momies d'enfants trouvées sur les pentes du volcan Llullaillaco (6739 m) que nous avons vu et revu ces derniers jours, lorsqu’on était à El Mirador et au salar de Arizaro, et aux objets enterrés avec eux.
Tolar Grande (2)
Ojos del Mar, Salar de Arizaro, Cône d'Arita
Buenos Aires
Tigre, La Boca (1)
Accueil
Sur la plaza 9 de Julio
Le 26 février 1999, une équipe de quatorze personnes – deux Etats-Uniens, six Argentins et six Péruviens – entreprit l’ascension du deuxième plus haut volcan du monde (qui pour l'instant dort encore; sa dernière éruption date de 1877). Le 17 mars, la première momie d’enfant inca fut découverte sur son flanc sud, à 6000 m d’altitude, par le Péruvien Arcadio Mamaní. Et là le choc a dû être brutal! Le froid, les basses pressions atmosphériques, le très faible taux d’humidité avaient conservé intact ce corps d’enfant supplicié.
Cinq siècles étaient passés comme un soupir…
 
Puis, tout près de là, quelques heures après, ce fut le tour d'une jeune fille d’une quinzaine d’années, surnommée la « Doncella ». Enfin, deux jours plus tard, apparut la « Niña del Rayo » : la foudre fondit sur elle alors qu'elle avait quitté depuis bien longtemps le monde inca et lui brûla une partie du visage.
Les objets enterrés avec eux sont d’une finesse extraordinaire, de l’or et des plumes, de l’argent, des fibres végétales, du cuir, du bois, tous dans un état de conservation incroyable.
 
Aujourd’hui ces enfants et cette jeune fille sont exposés chacun leur tour au musée dans une capsule spéciale et dans une atmosphère constante, à – 20 °C.
Les jambes de la Doncella sont particulièrement incroyables. La peau claire, les pieds dans des mules, ce sont celles de quelqu'un de vivant!
 
Et pour finir, voici un album magnifique, celui de l'expédition et de la découverte:
 
http://picasaweb.google.com/102424958205286539086/ArgentinaLlullaillacoExpedition1999#5700175628546666930
Cumulopuntia boliviana [Cactaceae]
Jeudi 15 novembre
 
Départ à 8 heures pour être à San Antonio de los Cobres à midi. Finalement, Denis et Dominique vont profiter des deux places libres dans le pick-up – Marina ne repartant de Tolar que dimanche – pour redescendre avec nous, car le visage de Dominique est de plus en plus enflé et ses yeux sont à moitié fermés. En attendant, je lui laisse quelques cachets de cortisone.
                              Buenos Aires - Valparaiso
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