Que tu es beau, toi le fleuve de Séville, recouvert de voiles blanches et de branches vertes!
Peu à peu nos pas nous mènent sur le cerro Bellavista et le Museo a cielo abierto...
A l’angle de la surprise le vent nu tourne soudain.
Nous cependant ici-bas, jour et nuit, nous te ferons aux croisées de la peine une guirlande de mélancolie.
Dans la rue qui descend, des fragments de poèmes de Lorca sont accrochés sur les façades des maisons, avec en prime une coquille (faute), ici ou là ;-).
Un peu plus loin, la plaza de las Poetas.
... et la vue qu'on a depuis la terrasse.
« La Sebastiana », maison de Pablo Neruda...
Retour sur Alemania. Nous sommes maintenant sur le cerro Florida, au croisement de Ferrari et d’Alemania, tout près de la maison et des jardins de Neruda. Figuiers, jasmins, acacias en fleur, guneria (une espèce voisine de celle photographiée en Patagonie)...
Des chats languissent sur les murets. Nous décidons de faire comme eux et nous asseyons sur un banc, niché dans la verdure...
Atelier de poésie, atelier de vitraux...
Je me souviens que dans les ruines de Quilmes, au sud de Cafayate, en Argentine, c'était exactement l'inverse: autrefois le peuple était dans la plaine, les notables sur les pentes et le souverain au sommet.
La descente semble encore plus raide que la montée, comme toujours, et je finis même par attraper une ampoule.
Nous la prenons aussitôt jusqu'en haut... La pente ne doit pas être loin des 45°... Il y a peu de voitures sur ces cerros et ce sont essentiellement des taxis qui ont tous l'air de participer au rallye du siècle, mais là encore on a tout intérêt à « Mire y escuche » [« Regarder et écouter »] ;-), en particulier dans les virages!
Au fur et à mesure de la montée les maisons rapetissent, puis se délabrent.
Mais oui, c'est bien ça! Il faut dire que pour se déplacer sur ces étroits chemins de terre qui relient transversalement les maisons les unes aux autres, c'est certainement la meilleure solution.
En face, il nous semble bien distinguer un cheval, dans un minuscule enclos...
... et des chiens... Celui-ci était vraiment craquant, bien sûr en plein milieu de la rue. :-)
Pavot de Californie ou Escholtzia (Eschscholzia californica).
Partout des fleurs, de la verdure, des marches de pierre ou de bois, des façades colorées...
Dans un virage nous apercevons une envolée vers les sommets, une rue qui monte, monte, monte droit vers le ciel maintenant sans nuages, sur le cerro Yungay.
Certains Porteños, pas parmi les plus pauvres on s'en doute, ont leur ascenseur privé.
... ou sur les hauteurs des cerros.
Le B&B Camila 109. La terrasse et notre chambre donnent sur le pignon, en bas.
Samedi 3 (suite)
Quelques photos oubliées, de la page précédente, en rentrant chez Ulises, à Camila 109...
Aujourd'hui, au programme, le « Museo a cielo obierto », en fait un quartier peint par des muralistes, et auparavant passage par les jardins de la maison de Pablo Neruda. Nous oublierons le stalinien et nous délasserons quelques instants dans les jardins du poète…
Alemania, encore une fois, qui suit à peu près la même courbe de niveau et permet des échappées sur la mer, au-dessous…
Dimanche 4
Ce matin, jus d'ananas frais, un régal!
Il fait moins beau qu'hier, disons que la brume de mer gagne sur la terre, sans arriver à cacher complètement le soleil.
Buenos Aires - Valparaiso
Des Chutes d'Iguazu au cœur des Andes, de la côte chilienne à l'Atacama