Et voilà l'oasis de Sierra Gorda. Il est toujours étonnant de trouver de la verdure dans un désert d'une aridité absolue, de savoir que l'eau est là, quelque part, venue d'on ne sait où.
Cette année, pas de problème pour traverser Calama, il suffit de prendre le Circunvalación et de sortir sur San Pedro.
A La Rose d'Atacama, Marie-Christine et Aurélien sont toujours aussi sympa et il y a une amélioration : de l'eau chaude pour prendre la douche. Comme on sait désormais qu'il n'y a pas de petit déjeuner et que le lit n'est pas fait, ça passe sans problème.
Un tour au musée où sont exposées de très belles pièces, puis à la lavanderia pour déposer du linge (3000 pesos, soit 5 €, pour deux kilos), ensuite repas à La Casona, comme d'habitude.
Dimanche 11
Notre chambre donne sur le jardin, séparée du patio par la cuisine, nickel cette année contrairement à l'an dernier. Nous déjeunons au soleil dans le chant des oiseaux et traînons un peu (beaucoup ;-) dans le patio, entre Internet et discussion avec une Française (de voyageforum!), en voyage pour un an... Comme nous avions prévu d'aller à la pukara de Quitor que nous avions zappée l'an passé, nous lui proposons de venir avec nous.
En partant par les petites rues de terre de San Pedro, je laisse passer un van qui arrive en sens inverse en me déportant sur le côté et... boum! catastrophe!, je n'avais pas vu la profonde tranchée d'une cinquantaine de centimètres de large, pas signalée le moins du monde. D'ailleurs personne ne l'avait vue dans la voiture! Le conducteur du van (apparemment d'une des multiples agences) continue tout droit, mort de rire comme ses passagers, le suivant idem, et le troisième, un Indien au volant d'un pick-up, s'arrête immédiatement, sans rien nous dire sort une corde, l'attache à la Chevrolet, me demande de passer la marche arrière, et en moins de deux secondes nous sort de là! Il repart tout sourires avec notre reconnaissance éternelle! ;-) Quelle différence avec les deux premiers!!!
Pukara de Quitor, à 3 km de San Pedro. Cette forteresse du XIIe siècle fut l'un des derniers verrous que les Espagnols firent sauter.